Arboristes grimpeurs Le champion d'Europe est français !
Romain Chignardet, installé près de Bourges (18), a remporté le championnat d'Europe de sa profession fin juin, lors du concours qui se déroulait dans le parc du château de Thoiry (78).
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Romain Chignardet, installé près de Bourges (18), a remporté le championnat d'Europe de sa profession fin juin, lors du concours qui se déroulait dans le parc du château de Thoiry (78).
Tous les ans depuis une trentaine d'année, les arboristes grimpeurs se retrouvent en juin pour échanger sur leur métier, découvrir les nouveautés des matériels et équipements et, pour ceux qui ont réussi à passer la barre des sélections régionales, disputer le championnat de France. Celui-ci s'est déroulé au parc Walibi de Roquefort, près d'Agen (47), avec sur la plus haute marche du podium Tanguy Bonniord, déjà vainqueur en 2016 à Vichy (03), et Sophie Valat.Une fois n'est pas coutume, la France accueillait aussi, quelques semaines, plus tard le championnat européen, dans le parc du château de Thoiry. La dernière compétition européenne avait été organisée en 2006 à Nantes (44). Cerise sur le gâteau, c'est un Français qui a remporté le Graal ! Romain Chignardet avait gagné le championnat national en 2011 et en 2013 et obtenu la seconde place en 2017, ce qui lui a permis de participer au championnat d'Europe cette année. En effet, depuis 2011, les trois premiers garçons et la meilleure fille du championnat de France participent au championnat d'Europe de l'année suivante, ainsi qu'au championnat du monde pour les vainqueurs. Ce décalage d'un an offre aux concurrents la possibilité de mieux se préparer, les compétitions internationales se déroulant généralement quelques semaines seulement après la rencontre nationale. Les frais d'inscription, de déplacements et de préparation sont pris en charge depuis 2014 par l'association « Arboristes de France », créée par des fabricants et fournisseurs de matériels et d'équipements et soutenus par des sponsors occasionnels.
Cinq épreuves puis une finale Les différents niveaux de compétitions se déroulent tous sur le même principe, respectant les règles édictées par l'ISA (International society of arboriculture) : une première journée avec 5 épreuves et une seconde journée pour la finale, appelée Master. Les épreuves qualificatives s'organisent en plusieurs postes qui permettent de mettre en avant les différents qualités nécessaires à la pratique de ce métier à la fois technique, physique et mental : déplacement dans l'arbre, secours aérien, lancer de petit sac, grimper en foot-lock, grimper rapide. À la différence du grimper en foot-lock, qui autorise l'emploi « d'aides » telles que des bloqueurs de pieds ou poignées ascensionnelles, le grimper rapide n'autorise rien d'autres que les mains et les pieds pour parcourir le plus rapidement possible une corde munie de noeuds. L'addition des points récoltés permet de sélectionner les 5 meilleurs garçons et les 2 meilleures filles (3 pour les compétitions internationales) pour participer à la finale.Le Master se déploie dans un grand arbre, généralement de plus de 25 m de hauteur, avec une série de cibles à atteindre en un temps limité, en respectant l'intégrité de l'arbre et toutes les règles de sécurité inhérentes à ce métier.
Légende photo : À l'heure des épreuves, Romain Chignardet a fait preuve de technicité et de rapidité. (c)Yaël Haddad
Yaël Haddad
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